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Tout à l'heure
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29 janvier 2013

Risques (3)


Une ville australienne recouverte par l'écume... par lemondefr

Les habitants de Mooloolaba, petite cité balnéaire située sur la côte est de l'Australie, se sont réveillés lundi matin dans une ville recouverte par l'écume de mer. Par endroit la mousse a pu atteindre trois mètres de hauteur.
Ce phénomène naturel rare est la conséquence directe du passage du cyclone Oswald, qui a par ailleurs entraîné la mort de trois personnes dans la région du Queensland.

 

 

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21 janvier 2013

Carnets de voyage (1)

OBJET D’ÉTUDE 2: IDENTITÉ ET ALTERITE

Comment transmettre son histoire, son passé, sa culture ?

En quoi l'autre est-il semblable ou différent ?

objet d'étude 3. Parole en spectacle

Comment la mise en spectacle de la parole fait-elle naitre des émotions ? (jusqu'à la manipulation)

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En quoi le récit de voyage nous révèle à nous-même et aux autres  ?

Mike Matas nous présente son voyage en Inde en 3000 photos.

Journey Across India from Mike Matas on Vimeo.

 

19 janvier 2013

Lumières (3)

---- Voir l’analyse : Planches de l’Encyclopédie.

---- Voir l’analyse :Denis Diderot.

---- Voir l’analyse : Les salons au XVIIIème siècle.

----- Voir l’analyse : Madame du Barry.

----- Voir l’analyse : Jean-Jacques Rousseau.

 

 

 

18 janvier 2013

Lumières (2)

  • Voltaire, Candide, 1759

Chapitre 2

« (…) Il s'arrêta tristement à la porte d'un cabaret. Deux hommes habillés de bleu le remarquèrent : « Camarade, dit l'un, voilà un jeune homme très bien fait, et qui a la taille requise. » Ils s'avancèrent vers Candide et le prièrent à dîner très civilement. « Messieurs, leur dit Candide avec une modestie charmante, vous me faites beaucoup d'honneur, mais je n'ai pas de quoi payer mon écot. -- Ah ! monsieur, lui dit un des bleus, les personnes de votre figure et de votre mérite ne payent jamais rien : n'avez-vous pas cinq pieds cinq pouces de haut ? -- Oui, messieurs, c'est ma taille, dit-il en faisant la révérence. -- Ah ! monsieur, mettez-vous à table ; non seulement nous vous défrayerons, mais nous ne souffrirons jamais qu'un homme comme vous manque d'argent ; les hommes ne sont faits que pour se secourir les uns les autres. -- Vous avez raison, dit Candide : c'est ce que M. Pangloss m'a toujours dit, et je vois bien que tout est au mieux. » On le prie d'accepter quelques écus, il les prend et veut faire son billet ; on n'en veut point, on se met à table : « N'aimez-vous pas tendrement ?... -- Oh ! oui, répondit-il, j'aime tendrement Mlle Cunégonde. -- Non, dit l'un de ces messieurs, nous vous demandons si vous n'aimez pas tendrement le roi des Bulgares. -- Point du tout, dit-il, car je ne l'ai jamais vu. -- Comment ! c'est le plus charmant des rois, et il faut boire à sa santé. -- Oh ! très volontiers, messieurs » ; et il boit. « C'en est assez, lui dit-on, vous voilà l'appui, le soutien, le défenseur, le héros des Bulgares ; votre fortune est faite, et votre gloire est assurée. » On lui met sur-le-champ les fers aux pieds, et on le mène au régiment. On le fait tourner à droite, à gauche, hausser la baguette, remettre la baguette, coucher en joue, tirer, doubler le pas, et on lui donne trente coups de bâton ; le lendemain il fait l'exercice un peu moins mal, et il ne reçoit que vingt coups ; le surlendemain on ne lui en donne que dix, et il est regardé par ses camarades comme un prodige.

Candide, tout stupéfait, ne démêlait pas encore trop bien comment il était un héros. Il s'avisa un beau jour de printemps de s'aller promener, marchant tout droit devant lui, croyant que c'était un privilège de l'espèce humaine, comme de l'espèce animale, de se servir de ses jambes à son plaisir. Il n'eut pas fait deux lieues que voilà quatre autres héros de six pieds qui l'atteignent, qui le lient, qui le mènent dans un cachot. On lui demanda juridiquement ce qu'il aimait le mieux d'être fustigé trente-six fois par tout le régiment, ou de recevoir à la fois douze balles de plomb dans la cervelle. Il eut beau dire que les volontés sont libres ; et qu'il ne voulait ni l'un ni l'autre, il fallut faire un choix ; il se détermina, en vertu du don de Dieu qu'on nomme liberté, à passer trente-six fois par les baguettes ; il essuya deux promenades. Le régiment était composé de deux mille hommes ; cela lui composa quatre mille coups de baguette, qui, depuis la nuque du cou jusqu'au cul, lui découvrirent les muscles et les nerfs. »

 

Chapitre 3

« (…)Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d'abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d'hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu'il put pendant cette boucherie héroïque.

Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp, il prit le parti d'aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d'abord un village voisin ; il était en cendres : c'était un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes ; là des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros rendaient les derniers soupirs ; d'autres, à demi brûlées, criaient qu'on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés.

Candide s'enfuit au plus vite dans un autre village : il appartenait à des Bulgares, et des héros abares l'avaient traité de même. Candide, toujours marchant sur des membres palpitants ou à travers des ruines, arriva enfin hors du théâtre de la guerre, portant quelques petites provisions dans son bissac, et n'oubliant jamais Mlle Cunégonde. Ses provisions lui manquèrent quand il fut en Hollande ; mais ayant entendu dire que tout le monde était riche dans ce pays-là, et qu'on y était chrétien, il ne douta pas qu'on ne le traitât aussi bien qu'il l'avait été dans le château de monsieur le baron avant qu'il en eût été chassé pour les beaux yeux de Mlle Cunégonde. (…) »                       


  • article Guerre de Louis de Jaucourt (Encyclopédie)

 " C’est comme on l’a dit, un différend entre des souverains qu’on vide par la voie des armes.

Elle a régné dans tous les siècles sur les plus légers fondements ; on l’a toujours vue désoler l’univers, épuiser les familles d’héritiers, remplir les Etats de veuves et d’orphelins ; malheurs déplorables mais ordinaires ! De tous temps les hommes, par ambition, par avarice, par jalousie, par méchanceté, sont venus à se dépouiller, se brûler, s’égorger les uns les autres.

Pour le faire plus ingénieusement, ils ont inventé des règles et des principes qu’on appelle l’art militaire, et ont attaché à la pratique de ces règles l’honneur, la noblesse et la gloire.

Les lois militaires de l’Europe n’autorisent point à ôter la vie de propos délibéré aux prisonniers de guerre, ni à ceux qui demandent quartier, ni à ceux qui se rendent, encore moins aux vieillards, aux femmes, aux enfants, et en général à aucun de ceux qui ne sont ni d’un âge, ni d’une profession  à porter les armes, et qui n’ont d’autre part à la guerre que de se trouver dans le pays ou dans le parti ennemi.

A plus forte raison les droits de la guerre ne s’étendent pas jusqu’à autoriser les outrages  à l’honneur des femmes ; car une telle conduite ne contribue point à notre défense, à notre sûreté, ni au maintien de nos droits : elle ne peut servir qu’à satisfaire la brutalité du soldat effréné.

Il y a néanmoins mille autres licences infâmes et mille autres sortes de rapines et d’horreurs qu’on souffre honteusement dans la guerre. Les lois, dit-on, doivent se taire parmi le bruit des armes ; je réponds que s’il faut que les lois civiles, les lois des tribunaux particuliers de chaque Etat, qui n’ont lieu qu’en temps de paix, viennent à se taire, il n’en est pas de même des lois éternelles, qui sont faites pour tous les temps, pour tous les peuples, et qui sont écrites dans la nature : mais la guerre étouffe la voix de la nature, de la justice, de la religion et de l’humanité. Elle n’enfante que des brigandages et des crimes ; avec elle,  marchent l’effroi, la famine et la désolation ; elle déchire l’âme des mères, des épouses et des enfants ; elle ravage les campagnes, dépeuple les provinces et réduit les villes en poudre. Elle épuise les Etats florissants au milieu des plus grands succès ; elle expose les vainqueurs aux tragiques revers de la fortune ; elle déprave les mœurs de toutes les nations et fait encore plus de misérables qu’elle n’en emporte. Voilà les fruits de la guerre. »

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Du côté du pamphlet anti-militariste

  • Une sculpture

Zadkine, la ville détruite,

  • Un poème

Familiale

La mère fait du tricot
Le fils fait la guerre
Elle trouve ça tout naturel la mère
Et le père qu'est-ce qu'il fait le père ?
Il fait des affaires
Sa femme fait du tricot
Son fils la guerre
Lui des affaires
Il trouve ça tout naturel le père
Et le fils et le fils
Qu'est-ce qu'il trouve le fils ?
Il ne trouve rien absolument rien le fils
Le fils sa mère fait du tricot son père fait des affaires lui la guerre
Quand il aura fini la guerre
Il fera des affaires avec son père
La guerre continue la mère continue elle tricote
Le père continue il fait des affaires
Le fils est tué il ne continue plus
Le père et la mère vont au cimetière
Ils trouvent ça naturel le père et la mère
La vie continue la vie avec le tricot la guerre les affaires
Les affaires la guerre le tricot la guerre
Les affaires les affaires et les affaires
La vie avec le cimetière.

J. PRÉVERT, Paroles, 1946

  • 2 films  (par le même réalisateur )

Docteur Folamour ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe,  Stanley Kubrick, 1964


Dr Strangelove : generique Title Sequence

Synopsis :Le général Jack Ripper, convaincu que les Russes ont décidé d'empoisonner l'eau potable des États-Unis, lance sur l'URSS une offensive de bombardiers B-52 en ayant pris soin d'isoler la base aérienne de Burpelson du reste du monde. Pendant ce temps, Muffley, le Président des Etats-Unis, convoque l'état-major militaire dans la salle d'opérations du Pentagone et tente de rétablir la situation.

Full metal jacket, Stanley Kubrick, 1987


Full Metal Jacket

Synopsis : Pendant la guerre du Vietnam, la préparation et l'entrainement d'un groupe de jeunes marines, jusqu'au terrible baptême du feu et la sanglante offensive du Tet a Hue, en 1968.

 

 

17 janvier 2013

Lumières

Des ressources complémentaires;

Une  exposition de la BNF où vous trouverez des textes originaux, des biographies, des planches de l’Encyclopédie, un ensemble  de documents pour comprendre les Lumières.

http://expositions.bnf.fr/lumieres/index.htm   et  http://classes.bnf.fr/dossitsm/fabrency.htm

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Informations complètes ici.

 

 

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17 janvier 2013

Lumières (1)

ENCYCLOPÉDIE, s. f. (Philosoph.) Ce mot signifie enchaînement de connaissances  (…) En effet, le but d’une Encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre, d’en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et  de le transmettre aux hommes qui viendront après nous ; afin que les travaux des siècles passés n’aient pas été des travaux inutiles pour les siècles qui succéderont ; que nos neveux, devenant plus instruits, deviennent en même temps plus vertueux et plus heureux, et que nous ne mourions pas sans avoir bien mérité du genre humain. (…) J’ai dit qu’il n’appartenait qu’à un siècle philosophe de tenter une Encyclopédie ; et je l’ai dit, parce que cet ouvrage demande partout plus de hardiesse dans l’esprit (…) Il faut fouler aux pieds toutes ces vieilles puérilités ; renverser les barrières que la raison n’aurait point posées ; rendre aux sciences et aux arts une liberté qui leur est si précieuse.

Denis Diderot, Encyclopédie ou dictionnaire résumé des sciences, des arts et des métiers, extrait de l’article « Encyclopédie ».

16 janvier 2013

Cinéma

La pastille "Contrechamp" sur le site Le Monde décrypte certains aspects du cinéma.

Regarder les explications ci-dessous.

1- Le cri de Wilhelm

2. La couleur de l'affiche dévoile t'elle tout d'un film ?

3. Le placement de produits au cinéma

4. L'effet Koulechov : comment faire croire qu'un acteur sait bien jouer ?

5. Comment sauver un scénario bancal ?

 

 

10 janvier 2013

Enjeu énergétique (4)

------------- Ici vidéo qui explique ce qu'est le gaz de schiste et comment on l'extrait.

Gaz de schiste : miracle économique ou désastre annoncé ?

lien : article Les Echos

 

 

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9 janvier 2013

Identité culturelle (5)

--- carte de la mondialisation du goût.

---  McDo a annoncé la vente en France, d'un sandwich baguette jambon-fromage. 

Lire l'article de l'Huffington Post qui nous explique comment la marque s'adapte au goût des consommateurs des pays où elle est installée.

McDonald's s'allie à Barilla pour séduire les Européens. (rajout 30/05/2013)

 

  --- (Et question existentielle s'il en est...)  Pourquoi les hamburgers ont-ils l'air meilleur en photo ?

 

 

 

 

 

8 janvier 2013

Humour

Les 7 rebondissements pour 2013 prévus par Martin_Vidberg.

 

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