Princesses de contes de fées
Objet d’étude 1. Du côté de l’imaginaire
• La fable, le conte, les récits imaginaires sont-ils réservés aux jeunes lecteurs ?
• Comment l’imaginaire joue t’il avec les moyens du langage à l’opposé de sa fonction utilitaire et /ou référentielle ?
• Le lecteur d’œuvres de fiction fuit-il la réalité ?
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"Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants !"
Et si ce n'était pas aussi simple ...
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Dans une série intitulée Fallen Princess (Princesse déchue), la photographe Dina Goldstein nous offre une relecture ironique des contes de fées.
Elle a imaginé de placer les héroïnes dans la banalité, dans une vie ordinaire. Elle met en scène des princesses nettement moins glamour.
Blanche-Neige a 4 enfants ; son prince charmant est vautré dans son fauteuil, hypnotisé par la TV.
La Belle au bois dormant a été placée en maison de retraite, aux côtés de son soupirant que les années d'attente ont bien changé.
Alcoolique, Cendrillon fréquente les bars glauques.
Après avoir abusé des sucreries apportées à sa Mère-Grand, le Petit Chaperon Rouge est devenue obèse...
Regarder le portfolio Fallen Princess (cliquer sur le lien photos en haut de la page pour voir toutes les images)
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L'antenne au Chili de l'ONG Amnesty international avait utilisé le contenu des contes pour dénoncer les violences conjugales.
légende : "Maman me lisait un conte, jusqu'àu moment où Papa est rentré..."
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Gotlib avait aussi dessiné un épilogue pessimiste.
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---> sketch qui montre que la vie de princesse n'est pas une sinécure : vidéo "Princessless-le meufisme" (rajout 24/06/2016)